Dès novembre 1940, se constitue à Lyon une petite équipe de résistants issus des milieux radicaux. Autour de l’entrepreneur Elie Peju et du conseiller municipal Auguste Pinton, le groupe se réunit au café de la poste, diffuse des tracts, et prend le nom de France Liberté.
L’arrivée de Jean Pierre Lévy, réfugié d’Alsace, donne au mouvement une autre dimension. Avec le concours de journalistes issus du Progrès de Lyon, Lévy, aidé par Eugène Claudius Petit, publie le journal Franc-Tireur à partir de novembre 1941. Le mouvement recrute dans les milieux socialistes et syndicaux et crée des groupes francs, dirigés par Serge Ravanel, dont les premières actions de sabotage sont organisées en novembre 1942.
En 1943, Franc-Tireur joue les bons offices dans le conflit opposant Frénay et d’Astier, et Lévy représente son mouvement au CNR.