Centre Régional Résistance & Liberté

Henry Frenay (1905 - 1988)

Henry Frénay fonde avec Bertie Albrecht le mouvement de Résistance Combat.

Chef du mouvement Combat

En 1940, le capitaine Frénay n’accepte pas l’armistice. Affecté, après son évasion, au 2e bureau de l’état-major de l’armée à Marseille, il prépare la création d’une organisation clandestine et diffuse Les Petites ailes de France pour contrer la propagande allemande. En 1941, la fusion avec le groupe "Liberté" donne naissance au Mouvement de Libération Nationale, plus connu sous le nom de Combat, titre du journal clandestin.

D’abord maréchaliste, Frénay rompt progressivement avec Vichy, notamment au printemps 1942, après le retour de Laval au pouvoir. Entré en conflit avec d’Astier de la Vigerie, chef du mouvement Libération-Sud [7], il se heurte également à Jean Moulin [8] et à de Gaulle sur la question de la légitimité du pouvoir au sein de la Résistance. C’est pourquoi il ne reçoit pas le commandement de l’armée secrète qu’il a pourtant appelée de ses vœux, et ne siège pas au Conseil national de la Résistance. En novembre 1943, il intègre cependant le Comité Français de Libération nationale (CFLN), puis devient ministre des prisonniers et déportés dans le Gouvernement provisoire de la République française.

Il publie ses Mémoires en 1973 sous le titre " La nuit finira ", ouvrant notamment la polémique sur le rôle exact de Jean Moulin, accusé d’être un agent communiste.

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